Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre: Karen Offen
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2 février 2013
UPMC, Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
Intervenant 1
Karen Offen
(Université Stanford, Californie)
Historienne
Présentation
Karen Offen a vite découvert, pendant ses études d’histoire en France dans les années 1960, l’absence des femmes dans les livres d’histoire écrit par les hommes. De retour aux États-Unis, elle s’est engagée dans le Coordinating Committee for Women in the Historical Profession, et dans le Comité sur le statut des femmes et des minorités de l’American Historical Association. Elle est co-fondatrice en 1987 de la Fédération Internationale de Recherche en Histoire des Femmes (FIRFH/IFRWH) et, depuis 2010, membre élue du Bureau du Comité International des Sciences Historiques (CISH), avec la mission d’incorporer les femmes et les études de genre dans les grands congrès.
Pionnière de l’histoire du féminisme en France, Karen Offen a publié notamment trois volumes documentaires comparatifs et interprétatifs, Victorian Women: A Documentary Account of Women's Lives in Nineteenth Century England, France, and the United States (1981) et Women, the Family, and Freedom: The Debate in Documents, 1750-1950 (1983), publiés par Stanford University Press. Sa thèse de doctorat, Paul de Cassagnac and the Authoritarian Tradition in Nineteenth Century France, est publiée en 1991. Elle a co-dirigé, avec Ruth Roach Pierson et Jane Rendall, Writing Women's History: International Perspectives (1991), première publication de la FIRFH/IFRWH et a dirigé Globalizing Feminisms 1789-1945 (London: Routledge, series Rewriting History, ed. Jack Censer, 2010).
Son ouvrage le plus connu en Europe, European Feminisms, 1700-1950: A Political History (2000), vient de paraître (2012) en traduction française – Les Féminismes en Europe, 1700-1950 (Presses Universitaires de Rennes/Terre de Brume, coll. Archives du Féminisme).
Elle a également contribué à plusieurs ouvrages collectifs et revues en français, notamment Le Siècle des féminismes, ed. Éliane Gubin et al. (Éditions de l’Atelier, 2004), et Femmes, Familles, Filiations : Société et Histoire. Études réunies par Marcel Bernos et Michèle Bitton en hommage à Yvonne Knibiehler (Aix-en-Provence, 2004) ; Historiens et Géographes, n° 394 (avril 2006) ; CLIO Histoire, Femmes et Sociétés, no 24 (2006).
Actuellement, elle termine un livre sur la «question des femmes» en France, qui retrace l’évolution de ces grands débats au cours de cinq siècles, toujours avec une perspective comparative. Elle suit aussi les traces de quelques grandes féministes internationalistes du XXe siècle, notamment Ghénia Avril de Sainte-Croix et May Wright Sewall.
Karen Offen tient désormais un blog : http://imowblog.blogspot.com.
Plus d’informations sur son site personnel : www.karenoffen.com
Pionnière de l’histoire du féminisme en France, Karen Offen a publié notamment trois volumes documentaires comparatifs et interprétatifs, Victorian Women: A Documentary Account of Women's Lives in Nineteenth Century England, France, and the United States (1981) et Women, the Family, and Freedom: The Debate in Documents, 1750-1950 (1983), publiés par Stanford University Press. Sa thèse de doctorat, Paul de Cassagnac and the Authoritarian Tradition in Nineteenth Century France, est publiée en 1991. Elle a co-dirigé, avec Ruth Roach Pierson et Jane Rendall, Writing Women's History: International Perspectives (1991), première publication de la FIRFH/IFRWH et a dirigé Globalizing Feminisms 1789-1945 (London: Routledge, series Rewriting History, ed. Jack Censer, 2010).
Son ouvrage le plus connu en Europe, European Feminisms, 1700-1950: A Political History (2000), vient de paraître (2012) en traduction française – Les Féminismes en Europe, 1700-1950 (Presses Universitaires de Rennes/Terre de Brume, coll. Archives du Féminisme).
Elle a également contribué à plusieurs ouvrages collectifs et revues en français, notamment Le Siècle des féminismes, ed. Éliane Gubin et al. (Éditions de l’Atelier, 2004), et Femmes, Familles, Filiations : Société et Histoire. Études réunies par Marcel Bernos et Michèle Bitton en hommage à Yvonne Knibiehler (Aix-en-Provence, 2004) ; Historiens et Géographes, n° 394 (avril 2006) ; CLIO Histoire, Femmes et Sociétés, no 24 (2006).
Actuellement, elle termine un livre sur la «question des femmes» en France, qui retrace l’évolution de ces grands débats au cours de cinq siècles, toujours avec une perspective comparative. Elle suit aussi les traces de quelques grandes féministes internationalistes du XXe siècle, notamment Ghénia Avril de Sainte-Croix et May Wright Sewall.
Karen Offen tient désormais un blog : http://imowblog.blogspot.com.
Plus d’informations sur son site personnel : www.karenoffen.com