Kunert et Orellana

Quand l'État parle des violences faites aux femmes

Suivi de Toutes victimes? Féminisme et prostitution,
par Marie-Elisabeth Handman

Collection : L’Impensé contemporain
Éditions Lussaud, 2014
150 pages – 9 €

Cet ouvrage a bénéficié du soutien de l’Institut Emilie du Châtelet

Les violences contre les femmes sont complexes et structurelles: psychologiques, sexuelles, physiques, économiques, elles se produisent dans différents contextes (conjugal, familial, public, au travail, etc.).

Cet ouvrage analyse comment ces violences, leurs victimes et leurs auteurs sont représentés dans les campagnes de prévention nationales, et met au jour les conceptions de la communication et la construction du genre dans les campagnes de prévention de l’État depuis 2005, année de la mise en œuvre du premier plan triennal interministériel de lutte contre les violences envers les femmes.

Myriam Hernández Orellana est doctorante en sciences de l’information et de la communication au Ceditec (Université Paris-Est). Elle travaille sur la communication publique, la représentation des violences contre les femmes dans le discours institutionnel et l’utilisation du genre comme ressource politique.

Stéphanie Kunert est docteure en sciences de l’information et de la communication du Celsa (Université Paris Sorbonne). Spécialisée en analyse de l’image et du discours, elle travaille sur les constructions médiatiques du genre et sur la communication publique.