Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre: Liliane Kandel
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8 juin 2013
UPMC, Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
Intervenant 1
Liliane Kandel
Sociologue
Présentation
Liliane Kandel, née à Bucarest, est arrivée en France à la fin de la guerre: elle y fait ses études secondaires et supérieures, philosophie en classes préparatoires à l’ENS, puis psychologie et sociologie. Sa recherche se consacre alors aux questions de méthodologie et d’épistémologie des sciences sociales.
En 1970, elle rejoint le Mouvement de Libération des Femmes où elle est proche des «féministes révolutionnaires», matérialistes et anti-naturalistes. Elle co-dirige alors, avec Cathy Bernheim et l’appui de Simone de Beauvoir, le numéro spécial des Temps modernes «Les femmes s’entêtent», où elle propose une relecture féministe des principaux auteurs en sociologie de l’éducation. De 1973 à 1983, elle rédige aux Temps Modernes les «Chroniques du Sexisme ordinaire» qui déconstruisent les manifestations de l’idéologie sexiste. En 1975, elle participe également, à l’équipe-femmes du projet d’émission de télévision «Sartre dans son siècle».
Liliane Kandel réoriente alors ses recherches vers l’étude de l’histoire des femmes et du féminisme. Elle participe, dès sa création à l’un des premiers groupes d’études féministes, le GEF de l’Université Paris 7, créé par Michelle Perrot et Françoise Basch et à ses activités internationales. Elle s’applique à défendre le caractère «épistémophilique» du Mouvement féministe, où action militante et réflexion théorique sont mêlées.
Parmi ses publications, on citera la démythification de la légende des origines de la Journée internationale des femmes du 8 mars, une réflexion critique sur les dynamiques de la presse féministe, de la notion de «sexisme» ou sur la signification de la non-mixité dans le mouvement féministe.
A partir de 1986, Liliane Kandel rejoint le Centre d’Études et de recherches pour les Études féministes de l’Université Paris 7, créé par Claude Zaidman, qu’elle co-dirigera ensuite, et le groupe de recherche de Rita Thalmann «Sexe et race: Discours et formes nouvelles d'exclusion au XXe siècle». Elle s’y consacre aux relations entre féministes et régimes totalitaires. Elle coorganise des colloques internationaux, notamment en 1992, Féminismes et nazisme (rééd. 2004, chez Odile Jacob).
Elle est actuellement membre du Comité de rédaction des Temps modernes, et du jury du Prix Simone de Beauvoir.
En 1970, elle rejoint le Mouvement de Libération des Femmes où elle est proche des «féministes révolutionnaires», matérialistes et anti-naturalistes. Elle co-dirige alors, avec Cathy Bernheim et l’appui de Simone de Beauvoir, le numéro spécial des Temps modernes «Les femmes s’entêtent», où elle propose une relecture féministe des principaux auteurs en sociologie de l’éducation. De 1973 à 1983, elle rédige aux Temps Modernes les «Chroniques du Sexisme ordinaire» qui déconstruisent les manifestations de l’idéologie sexiste. En 1975, elle participe également, à l’équipe-femmes du projet d’émission de télévision «Sartre dans son siècle».
Liliane Kandel réoriente alors ses recherches vers l’étude de l’histoire des femmes et du féminisme. Elle participe, dès sa création à l’un des premiers groupes d’études féministes, le GEF de l’Université Paris 7, créé par Michelle Perrot et Françoise Basch et à ses activités internationales. Elle s’applique à défendre le caractère «épistémophilique» du Mouvement féministe, où action militante et réflexion théorique sont mêlées.
Parmi ses publications, on citera la démythification de la légende des origines de la Journée internationale des femmes du 8 mars, une réflexion critique sur les dynamiques de la presse féministe, de la notion de «sexisme» ou sur la signification de la non-mixité dans le mouvement féministe.
A partir de 1986, Liliane Kandel rejoint le Centre d’Études et de recherches pour les Études féministes de l’Université Paris 7, créé par Claude Zaidman, qu’elle co-dirigera ensuite, et le groupe de recherche de Rita Thalmann «Sexe et race: Discours et formes nouvelles d'exclusion au XXe siècle». Elle s’y consacre aux relations entre féministes et régimes totalitaires. Elle coorganise des colloques internationaux, notamment en 1992, Féminismes et nazisme (rééd. 2004, chez Odile Jacob).
Elle est actuellement membre du Comité de rédaction des Temps modernes, et du jury du Prix Simone de Beauvoir.